Thés BAMP !

mardi 29 janvier 2013

Puériculture pour nos petits


Toujours sur le thème :"Mes enfants et moi", après Habiller nos petits, Faire dormir nos petits, voilà Puériculturer (wouais je sais ça n'existe pas comme verbe ça) nos petits. Je voudrais faire aussi un jour : Porter nos petits....

Cela fait longtemps que j'ai envie de donner un peu mon avis sur les objets "indispensables" ou supposés "indispensables" pour "élever" les petits.....Mais comme vous avez (sans doute) déjà peut-être compris je fonctionne au minimum, loin de moi les achats compulsifs, l'encombrement de choses inutiles, la folie mercantile autour des baby's, la surconsommation imposée concernant la naissance, les bébés. Donc là je donne juste mon point de vue, sur la puériculture telle que nous l'avons envisagé et telle que nous la vivons avec deux bébés en même temps, après chacun fait bien comme il veut.

Donc bientôt 7 mois, que la puériculture a investi notre maison, notre voiture. Au départ nous étions d'accord pour être au maximum dans la récupération du matériel qui nous semblait nécessaire, notre budget était tout à fait d'accord lui.....Et nous considérions que les petits avaient besoin du minimum d'objets de puériculture et du maximum d'amour parental.
Déjà la chambre dans laquelle dorment les petits, est restée pareil que lorsque nous sommes arrivé dans cette maison, pas de frénésie de déco bébé....rien.


Manger
- Les biberons
Avant la naissance, je voulais allaiter et c'est tout, pour ne pas m'encombrer de biberons. Mais l'allaitement n'a pas suffit. Comme je l'ai déjà expliqué ailleurs, à la maternité nous avons été obligé de donner des compléments de lait industriel. Compléments sponsorisés par une marque de lait, livré dans de tout petits biberons en verre de 30 ml. Microscopiques biberons.
Avant de quitter la maternité, nous avons récupéré plusieurs de ces microscopiques biberons en verre, affublés de leur tétine, car nous n'avions pas acheté de biberons. Nous avons donc utilisé ces biberons pendant deux mois, jusqu'au moment ou nos petits ont commencé à boire plus de 60 ml par repas. Jusqu'à là nous faisions un microscopique biberon, enfin deux, puis encore deux pour la suite du repas. Et là je me suis dit, qu'il fallait investir dans de plus gros biberons. Je suis donc allé au magasin et j'ai acheté 4 biberons en verre de 120 ml chacun. 4 car à l'époque nous alimentions encore nos petits la nuit et je me disais que cela serait agréable d'avoir un biberon propre pour le repas du matin, si nous n'avions pas le temps de laver le biberon sale pendant la nuit. Mais finalement nous lavions les biberons après chaque utilisation. A l'eau chaude, les biberons en verre se lavent très bien. Nous avons tenus avec ces biberons jusqu'au moment ou nos petits ont commencé à prendre plus de 120 ml. Je suis donc retourné dans le magasin de puériculture et là j'ai acheté deux biberons en plastique, car je me disais que nos petits grandissant, ils arriveraient plus facilement à tenir un biberon en plastique, beaucoup moins lourd qu'un biberon en verre, d'autant que là nous passions à des biberons de 250 ml. Le biberon en plastique se lave beaucoup moins bien que le biberon en verre, surtout avec du lait épaissi qui colle bien aux parois. Mais là encore, nous lavons ces deux biberons après chaque repas. Nous avons coupé un peu le trou de certaines tétines pour augmenter le débit, maintenant que nos petits sont des grands. Et j'ai aussi acheté, des tétines taille 6 mois et plus, plus grosses dans la bouche avec un trou vraiment gros. Mon fils fonctionne avec cette tétine depuis un mois, mais ma fille qui tête toujours très fort garde la petite tétine avec le petit trou, car sinon cela coule trop vite pour elle.
Les biberons sont donc nécessaire pour donner du lait, j'ai essayé aussi à la cuillère, mais là c'est vraiment long, mais les petits aiment ça. Parfois ils aiment finir les biberons sans les tétines. 

- Les cuillères spéciales bébés
Pour manger la purée et les compotes, j'avais acheté deux cuillères en plastique qui changent de couleur lorsque la nourriture est trop chaude. A l'utilisation je constate que c'est juste un gadget, car je vois bien avec mes yeux si c'est chaud ou pas. Et surtout je teste systématiquement la chaleur avec mes lèvres qui elles me donnent la valeur exacte de la température de ce qui se trouve dans la cuillère. Nos petits adorent les manipuler avec leurs mains, avec leur bouche, une fois le repas terminé. Mais ils ont découvert cette semaine les cuillères en inox et ils aiment beaucoup aussi. Donc je dirais que cette histoire de cuillère spéciale bébé, c'est du gadget car ils arrivent très bien à manger avec les cuillères en inox.

- Les bavoirs, pas étanches au début, étanches ensuite
Ah les bavoirs....nous n'avions pas acheté ça, car l'allaitement, l'allaitement. Et puis dans les fringues que nous avions récupéré il y avait des bavoirs. Les bébés grandissant, j'ai du acheter des bavoirs en éponge d'un coté, mais avec du plastique en dessous pour rendre le bavoir étanche, car nos petits mouillaient leur tee-shirts à chaque repas. Donc le bavoir étanche, je trouve que c'est bien, encore faut-il que le scratche tiennent et là, ceux que j'ai acheté commencent à montrer des signes de faiblesse au niveau du scratch. Et nos enfants adorent tirer le bavoir du voisin ou leur propre bavoir. Je lave à la main, les bavoirs après chaque repas parce que sinon, ils deviennent très vite inutilisable du moins pas d'un repas à un autre.


Se promener
- La poussette
Nous avons acheté notre poussette, car nous voulions le modèle le plus léger, le moins encombrant et le plus beaux à nos yeux. Nous n'avions pas besoin des poussette combinées avec nacelle, cosy, car par ailleurs,  nous avions récupéré deux cosys pour mettre dans la voiture. Donc nous avons acheté la poussette TWIXX, car elle permet d'allonger complétement les bébés, ce qui était nécessaire les premiers mois. Avec des cousins pour réduire l'assise dans un premier temps, lorsque les bébés sont vraiment petits. Alors je l'aime bien ma poussette, sauf lorsqu'il faut la replier et qu'au choix : - il pleut des cordes, - un bébé hurle de faim, de manque de câlins, - que deux bébés hurlent de faim, de manque de câlin, - qu'il pleut des cordes et que deux bébés pleurs................. Là comment dire, parfois elle m'énerve à ne pas se refermer toute seule d'un doigt. Pour l'ouvrir c'est plus simple, mais il faut quand même ses deux mains et un peu de force dans les bras pour déplier la bestiole, mais pour la refermer, il faut beaucoup de force et une certaine technique que je tente encore de développer après 7 mois de cohabitation. Quand toutes les conditions positives sont réunis, il fait beau et les bébés gazouillent dans leur cosy, la difficulté à la refermer me parait être un détail. Mais lorsque les conditions ne sont pas favorable à ma zénitude, je peux la maudire. Sinon, elle est très maniable, moins grosse que certaine poussette simple. Les petits sont assis côte à côte. Il y a une cape en plastique transparante pour protéger les bébés de la pluie, elle est très couvrante avec des attaches pour ne pas être soulevée par le vent. Par contre les capes pour protéger du soleil, je les trouve trop couvrante et sombre, les bébés ne voient plus rien du paysage. Donc pour sortir seule avec les deux petits la poussette c'est indispensable.

- Les cosys
Ah les cosys, je déteste les cosys, je ne sais pas pourquoi, une nostalgie de mes voyages enfant allongée les pieds tourné vers le plafond de la renault 12. Oui je sais que c'est pour la sécurité des petits, mais je trouve que les bébés ne sont pas bien dedans. Les bébés ne me semblent pas bien dedans, j'imagine que les bébés ne sont pas bien dedans. Et puis je ne voulais pas être obligé de retirer les cosys de la voiture, je voulais qu'ils soient installés une bonne fois pour toute et que nous n'ayons pas à la manipuler en plus. Nous avons donc récupéré deux cosys. Le jour de la sortie de maternité, j'étais stressée à cause des cosys, je trouvais que nos petits étaient tous tassés dans ces horribles cosys. Ils étaient pourtant confortablement installés dans les cosys et les coussins réducteur que nous avions acheté pour la poussette et qui allaient aussi dans les cosys. Mais moi, je ne sais pas j'étais obnubilés par le fait que mes petits, tout petits, n'étaient pas bien, j'en pleurais c'est dire !!! Les cosys font leur office de cosys, j'ai souvent encore la sensation que nos petits ne sont pas bien dedans, mais je tente de faire abstraction de mon côté hippie pour accepter la contrainte sécuritaire pour nos petits. Mais vraiment je n'aime pas les cosys et ils sont là, par obligation.

- Les écharpes de portage.
J'ai acheté d'occasion (une à 20 euros et l'autre à 30) deux écharpes de portage, avant la naissance de nos petits. Une en jersey (tissu comme un tee-shirt épais) et une autre avec un tissu comme une toile de hamac. Je sais qu'elles ont des noms en fonction des tissus, mais bon là je ne sais plus. Pendant deux mois, nous les avons beaucoup utilisées. Nos petits avaient besoin d'être au plus près de nous et les écharpes permettent cela. Le papa a utilisé celle en jersey que l'on nouait avant d'y mettre le bébé, tandis que moi j'utilisais l'autre qui pouvait se nouer directement avec le bébé. Nous avons tout fait avec ces écharpes et les bébés dedans, le ménage, le jardinage, les repas, la vaisselle, se promener. Ils ont beaucoup, beaucoup dormis comme ça, collé à notre chaleur. Puis ils ont grandis et le papa a repris le travail. Il me fallait donc un moyen de porter les deux bébés en même temps.

- Les portes bébés
 Nous avions récupéré un porte bébé, que je n'aimais pas du tout. Porte bébé que le papa utilisait pas mal, quand les bébés ont été plus grand, plus de 2 mois. Et moi, j'ai acheté d'occasion (mais qui reste quand même super cher, car les moins chers s'arrachent littéralement sur le net), un porte bébé physiologique celui avec la petite chenille, qui permet de porter les bébés et les enfants, soit sur le dos, soit devant et même sur le côté. Mais voilà, les bébés grandissent, leur besoins aussi. Et même s'il y a eu une petite période ou j'étais seule en journée et qu'ils avaient encore besoin d'être beaucoup porté, ce n'étais pas facile de mettre le porte bébé, pour en mettre un, puis de l'enlever pour faire autre chose avec l'autre bébé. Même si je voulais le faire, je n'ai jamais tenté d'en mettre un devant et un derrière, car ils étaient encore petits pour être bien derrière. Et puis ils avaient de moins en moins besoin d'être porté. Donc je met ce porte bébé lorsque j'ai besoin de faire un truc et qu'un de mes enfant a besoin d'être collé. Ce qui arrive finalement assez peu. Sois que je reporte ce que je dois faire à un moment ou il sera plus serein, sois qu'il arrive à faire autre chose que d'être collé à sa mère.
Nous les utilisons lorsque nous allons nous promener sans la poussette. Je trouve que le physiologique à la chenille est très enveloppant, le bébé est bien installé dans une bonne position. Ils s'endorment dedans bien collé à leur père ou à leur mère.

- Les couvertures pour porte bébés
Il faut dire que nous habitons au bord de la mer et que le vent souffle, que nous sommes en  hiver. Et mettre un manteau à un bébé, puis le mettre dans le porte bébé, nous l'avons fait une fois et je n'étais pas à l'aise dans ma balade avec nos bébés tout engoncés. Sortir avec le porte bébé, et la couverture qui vole au vent ce n'étais pas non plus le plus pratique. Je n'ai pas pu investir dans un manteau spécial porte bébé (qui ont l'air vraiment super). Alors, j'ai cherché une solution et je l'ai trouvé sous la forme de couvertures adaptables sur tous les porte bébés, cape de portage. Pas la couverture du lit, mais un tissu doublé polaire qui a été spécialement étudié pour cette fonction, avec des serrages aux endroits stratégiques, une cagoule intégré pour le bébé. Je trouve que c'est vraiment super. De plus, je peux les mettre sur la poussette, comme ça chaque bébés est bien au chaud sous sa couverture individuelle qui l'englobe bien.

Change
- La table à langer
Le meuble indispensable dans la panoplie puériculture ??!!! Car nous en passons du temps à changer un bébé, d'autant que nous en avons deux !. Meuble que nous avons récupéré, mais je pense que n'importe quel meuble plat et à la bonne hauteur pour le dos des parents peut faire l'affaire. La table à langer que nous avons à un coté avec un rebord très haut. au début quand les petits étaient tout petits, ce rebord était du côté du mur, pour que nous puissions accéder aux bébés de façon encore plus confortable pour nous. Puis lorsqu'ils ont commencé à grandir, nous avons tourné la table pour que ce grand bord soit du côté du vide. C'est moins pratique pour nous, mais plus sécurisant pour les petits qui commencent à se tourner. Ne pas avoir de table à langer ou de meuble qui en fait office c'est dur, mais on peut survire sans. Juste le dos qui en prend un coup. Lorsque nous nous déplaçons, j'ai pu constater que les lits ne sont pas à la bonne hauteur, pour la bonne santé du dos du parent qui change le bébé, les bébés. Il faut opter pour la position à genoux sur le lit, le bébé devant sois presque entre nos jambes, là le dos ne souffre pas trop. Ou alors carrément par terre dans la même position. Nous avons testé aussi, quand il ne faisait pas encore trop froid, le change de bébé dans le coffre du break, c'est faisable, mais le dos en prend un coup aussi, les bébés aiment bien cet environnement nouveau.

- Le sac à langer
Alors ce truc, c'était le mystère ultime pour moi. Je me disais toujours : "mais pourquoi, faut-il un sac spécial pour trimballer deux couches et un paquet de coton ???" Je n'avais pas envisagé d'en acheté un, car je n'en voyais pas l'utilité. Ma mère, quelque temps après la naissance des petits, est arrivée un jour avec un sac à langer d'occasion qu'elle avait récupéré je ne sais où. J'ai lavé l'objet et je me suis dit que j'allais y mettre quatre couches et un paquet de coton. Finalement, j'y met aussi les carnets de santé, la petite bouteille de liniment, une serviette pour poser le bébé dessus quand il faut le changer, les deux biberons de 250 ml, le petit pot de compote, les cuillères en plastiques qui changent de couleur quand c'est chaud, la bouteille d'eau, deux bodies, un gant de toilette, du sopalin, un paquet de mouchoir. Mais je pense que je pourrais mettre tout ça aussi dans un autre sac que je trouverais joli sans qu'il soit un SAC A LANGER.




Dans un prochain message, je donnerais la suite de Puériculturer nos petits : Faire dormir, Laver, Poser, Jouer avec les bébés.


Edit du 5 février, je viens d'effacer le second message que j'avais publié et qui parlait des autres objets de puériculture, "faire dormir, laver, poser".... Il faut dire que j'étais fâchée par les propos sur la pma et que la fonction effacée est mal agencée, car elle ne demande pas de confirmation. Donc si tu n'as pas les yeux en face des trous, comme moi hier, tu efface d'un clic, les textes que tu mets des heures à écrire.....

mercredi 23 janvier 2013

A la pointe



Chez Lutine, je découvre l'article du professeur Frydman, déjà je le trouvais bien cet homme lorsque je l'avais vu dans une émission de télé. Mais là, il en rajoute une couche : enfin un Doc PMA qui dit ce que toutes nous savons trop bien : LA PMA EN FRANCE ça CRAINT.
Mais là de le lire d'un spécialiste du genre, moi qui me plaignait encore hier, du peu d'investissement des médecins pma dans la recherche de compréhension du fonctionnement reproductif humain, voilà qu'il dit haut et fort ce qu'il pense du système français et qu'il propose des choses pour faire évoluer le schimililbilick. J'ai copier le le texte paru dans le Monde.fr, comme ça cela vous évite de lire les commentaires à la con...... Mais si vous voulez voir l'original et les lire les commentaires vous pouvez passer par le blog de Lutine.
Mais quand même, cela fait froid dans le dos, les constations qu'il fait, que toutes nous avons pu constater et que certaines vivent encore douloureusement. Il écrit ça sur le système français et lire ça cela me donne juste envie de pleurer, de crier : "  revient à faire de la médecine en croisant les doigts ou en priant pour qu'il y ait grossesse. Ce qui aboutit à recommencer encore des tentatives de PMA infructueuses, proches de l'acharnement thérapeutique, au détriment des femmes et des couples.:  " Cela me conforte aussi avec tout ce que j'ai ressenti lorsque nous étions en pma en France, j'étais hystérique de constater comment nous étions traités. Et j'avais raison, je n'étais pas hystérique juste parce que j'étais une femme en souffrance, mais parce que ce qui nous était proposé n'était pas normal. Je vous laisse avec les écrits de Monsieur Frydman.........

"

Les parlementaires vont bientôt se positionner sur le mariage pour tous. Certains voudraient que les femmes célibataires et les homosexuelles en couple aient accès à la procréation médicalement assistée (PMA).

En posant cette hypothèse, il ne faudrait pas que l'arbre cache la forêt et que les insuffisances et les incohérences de la pratique de la PMA dans notre pays soient passées sous silence.
LE NOMBRE DE PMA EN CONSTANTE AUGMENTATION
Quinze pour cent des couples en âge de procréer consultent pour infertilité. Le nombre de PMA en France est en constante augmentation et va atteindre 70 000 tentatives par an : la création du Comité consultatif national d'éthique, les débats, les trois lois successives de bioéthique (1994, 2004, 2011) ainsi que la mise en place de l'Agence de biomédecine sont censés réguler cette activité.
Et pourtant les résultats ne sont pas à la hauteur de certains centres internationaux. Seule une femme sur cinq va accoucher après avoir bénéficié d'un prélèvement d'ovocytes en vue d'une PMA. Cette moyenne - faible (18 à 20 %) - traduit des anomalies ici ou là.
Mais l'absence de transparence des résultats centre par centre (à l'inverse des Etats-Unis ou de la Belgique, où ceux-ci sont disponibles sur Internet) crée une omerta dont pâtissent les couples, en manque d'information.
Constater des insuffisances devrait amener à deux types de mesures correctrices :
1. investir encore afin d'utiliser les normes de personnels et de matériels comparables à l'excellence de centres de référence. Trop de responsables administratifs, universitaires ou médicaux considèrent la médecine et la biologie de la reproduction comme une thématique secondaire ;
2. développer la recherche, seul facteur d'amélioration. Or l'interdiction de la recherche sur l'embryon érigée en dogme dans notre pays (avec des dérogations exceptionnelles) est un frein à l'innovation.
Cela aboutit par exemple à avoir interdit pendant plusieurs années aux équipes françaises de procéder à la congélation d'ovocytes par vitrification, les essais étant jugés assimilables à la recherche sur l'embryon qui doit être autorisée mais encadrée.
Les organismes de recherche (Inserm, CNRS) d'un Etat laïc doivent pouvoir nommer, identifier, promouvoir le thème du développement précoce humain.
La littérature scientifique internationale montre que l'analyse de la potentialité du développement de chaque embryon est en cours. Ailleurs, des études génétiques directes ou indirectes sont pratiquées dans cette perspective.
Etre empêché de rechercher le potentiel de développement ou les capacités d'implantation de chaque embryon revient à faire de la médecine en croisant les doigts ou en priant pour qu'il y ait grossesse. Ce qui aboutit à recommencer encore des tentatives de PMA infructueuses, proches de l'acharnement thérapeutique, au détriment des femmes et des couples.
La liste de nos carences et de nos incohérences ne s'arrête pas là. Près de 8 000 femmes françaises qui peuvent se le permettre passent les frontières pour bénéficier d'un don d'ovocyte impossible à réaliser dans notre pays.
LE DON D'OVOCYTE RÉMUNÉRÉ POUR LA DONNEUSE EST CONDAMNÉ
Peut-on rappeler cette incohérence : le don d'ovocyte rémunéré pour la donneuse est condamné en France au nom de la gratuité du don d'organe. Elle reçoit néanmoins le remboursement partiel de ses frais par la Sécurité sociale...
Plus grave : est-il supportable que des familles transmettrices de maladies génétiques graves et incurables attendent près de deux ans en région parisienne pour avoir accès à la PMA pour diagnostic pré-implantatoire afin d'éviter que leur enfant soit atteint ?
Pendant cette attente, de très nombreuses familles se découragent et tentent la survenue d'une grossesse spontanée. Certaines aboutiront à la naissance d'un enfant indemne mais la majorité de ces grossesses se termineront par une fausse couche, une interruption médicale de grossesse, ou pire, par la naissance d'un enfant atteint de l'anomalie génétique.
Est-ce de la bonne médecine que de limiter à quatre centres hospitaliers pour tout notre pays cette activité cadrée depuis douze ans ? Cette attente pour les familles est insupportable.
A-t-on informé les femmes concernant leur horloge biologique ovarienne qui les dessert de façon préjudiciable, de même que l'effet délétère du tabac, de la malnutrition, du stress ? Où sont les campagnes d'information alors que celles-ci existent pour dépister le cancer du côlon, du col de l'utérus ou du sein ?
Pourquoi ne pas dépister le statut de fertilité lié à l'âge ? Autour de 33-35 ans, une étude de la "réserve ovarienne" par une prise de sang et une échographie permettrait un état des lieux et éviterait de dire : "Je ne savais pas."
La constatation d'une infertilité progressive pourrait permettre à certaines femmes de reconsidérer leur projet de vie jusqu'à conserver leurs propres ovules si elles ne peuvent avoir un enfant avant 35 ans.
Certes l'efficacité de la congélation d'ovules est loin d'être totale et n'est pas la panacée. Mais aujourd'hui, selon la loi de 2011, une femme ne peut conserver ses propres ovocytes que si elle a un cancer ou si elle participe à un programme de don d'ovules.
Puisque l'on parle de l'autonomie des femmes, parlons donc de l'autoconservation des ovocytes et de la prévention de l'infertilité que celle-ci autorise.
On le voit, il y a nécessité à réformer le dispositif et à proposer un cadre cohérent, performant, pour toutes les PMA que l'on prend en charge depuis trente ans. Alors, faut-il esquiver la demande des femmes seules ou homosexuelles en couple ?
Non, mais en ouvrant l'accès de la PMA aux femmes célibataires, aux couples de femmes, on ne fera pas l'économie d'une interrogation sur l'anonymat du don. L'enfant d'un couple hétérosexuel ayant recours à un don de sperme anonyme a un père et une mère. Le père (non biologique) assume sa paternité, soutenu par l'arsenal législatif.
LES INSUFFISANCES, LES INCOHÉRENCES DE LA PMA
Dans le cas d'un don de sperme anonyme à un couple de femmes, ne serait-il pas souhaitable que l'enfant puisse avoir accès à ses origines et que celles-ci ne lui soient pas gommées puisqu'il n'aura pas d'autres référents masculins tout en sachant qu'il est issu de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule.
Ce qui serait valable ici le serait aussi pour les couples hétérosexuels. Restera à évaluer l'impact de ces mesures sur le délai d'attente, déjà de douze mois, et sur le recrutement de ces nouveaux donneurs non anonymes.
On le voit, les insuffisances, les incohérences de la PMA dans ses indications médicales persistent. Les questions sur la PMA d'indication sociétale sont importantes et ne peuvent être traitées à la va-vite à l'occasion d'un autre texte de loi qui ne l'aborde pas.
Ne serait-il pas plus judicieux de proposer un plan concernant la péri-conceptologie (la périnatalité à son tout début) sous tous ses aspects (information, prévention, excellence, recherche), ce qui permettrait à notre société de s'adapter à son évolution et au développement de la recherche scientifique, dans un cadre éthique qui garderait comme principe fondamental la non-commercialisation du corps humain.
Il y a déjà eu un plan cancer, un plan Alzheimer. A quand le plan PMA ? Ce serait une forme de respect pour celles et ceux qui y ont ou y auront recours.

vendredi 18 janvier 2013

Don d'ovocyte - reportage télé

Bonjour Mesdames, Monsieur

Encore un message pour le don d'ovocyte.
Demain samedi, n'oubliez pas la rencontre au CHU de Rennes pour causer sur le thème du don d'ovocyte.
En amont de cette rencontre, France 3 Bretagne a fait un reportage sur une donneuse et une receveuse, qui seront présentes à la réunion de demain.
Donc reportage à voir, via le lien suivant.
Pour l'instant je ne l'ai pas encore vue, car mon vieil ordi ne le veut pas !!

"
diffusion sur France 3 Bretagne vendredi 18/01, 19h mais en ligne dès ce soir sur internet http://bretagne.france3.fr/
Il pourrait également être repris par France 3 Pays de La Loire et France 3 National vendredi ou jeudi.
Vous pourrez le (re-)visionner via pluzz dont voici le lien:
http://pluzz.francetv.fr/enregion/france3/replay/
 "
Demain samedi, je serais aussi à Rennes, s'il n'y a pas trop de neige sur la route, car j'ai quand même deux heures de route pour aller jusqu'à là-bas. Mais pas d'excuse pour ceux et celles qui habitent tout près !

jeudi 17 janvier 2013

Les lutins du père Noël




"Alors vos petits, ils ont été gâté pour ce Noël ??!!!!"
"Eeeuuuhhhh, (de quoi elle me parle, la dame de la poste ?), ahhh oui, Noël, les enfants, les cadeaux".

Alors comment vous dire, Madame de la poste, NON, ils n'ont pas été gâtés nos enfants.
Ils sont encore un peu petits pour être pris dans la spirale mercantile de Noël.

C'est nous qui avons été gâté, comblés, émerveillés, enchantés,
car ils étaient là, simplement là, étonnamment là avec nous, nos enfants.
C'était pour nous totalement féérique et cela suffisait.

Nous n'avons pas éprouvé le besoin de faire un arbre de noël, comme toutes les années précédent leur arrivée.
Nous avions juste besoin, d'être avec des gens que nous aimons et qui nous aime.
Ils ont beaucoup joué avec le bolduc des cadeaux des autres gens, avec les papiers cadeaux que tu froisses et qui font de super bruits, avec les boites en cartons.

Pas de cadeaux de notre part, 5 mois et des poussières, ils s'en tapent de Noël, des cadeaux, et autres arbres de noël.
Je trouve que l'orgie de cadeaux pour les enfants, que je connais depuis quelques années me dégoute. Pourquoi autant de cadeaux, déballés tous plus vite les uns que les autres, pour être oublié aussi vite.
Je ne veux pas de ça, pour nos enfants, je souhaite qu'ils puissent s'inventer des jeux, rêver avec un bout de ficelle, construire un royaume avec un carton.
Alors si petits nous n'allions pas les engloutir sous des montagnes de cadeaux. A quoi ça sert ?
Je pense que de tout façon, cela arrivera bien assez vite, même si nous réfrénerons les désirs de cadeaux des gens autour de nous.
D'ailleurs même cette année, nous n'avons pas pu empêcher Tata Véro de faire quand même des cadeaux, ni papi et mami de St. H.
Deux imagiers, un bâton de pluie, des trucs en plastique qui s'empilent, un ballons en peluche qui est surtout très intéressant pour les deux énormes étiquettes qu'il faut couper normalement, mais c'est avec ça qu'ils jouent le plus. C'est déjà beaucoup tout ça. Surtout que chez papi M, il y a un autre cadeau. Papi M, ayant insisté pour offrir quelque chose. Alors j'ai choisi, un objet avec lequel ils pourront jouer à deux, lorsqu'ils seront un peu plus grands, qu'ils tiendront vraiment bien assis.













Nous avons reçu par la poste deux petits bonshommes en bois, venant du pays de Kaymet. Tendre et douce attention pour nous, pour eux. Merci encore













Nous devions aller faire un petit coucou à Céline et à son Petit Breton, mais Chéri a été très malade dans la  nuit du 25 au 26, vomissements, malaise, boum par terre, urgences. Cela a duré 5 jours, nous ne savions pas si c'était contagieux ou pas.

Noël 2013, nos petits auront 1 an et demi, de quoi avoir les yeux qui brillent devant les lumières clignotantes d'un arbre de noël, nous verrons bien si nous arrivons à résister aux sirènes de Noël. Mais l'arbre de Noël sera fait, les guirlandes seront mises.

Hier j'ai pensé aux jouets qui se trouvent dans mes vieux cartons de déménagement, pas encore déballés.
Des jouets, un ourson culbuto jaune et un camion en plastique bleu, rouge, vert avec la benne qui se renverse.
Des jouets que j'ai depuis au moins 20 ans, des jouets qui ont enchantés des générations d'enfants passés chez moi.
Alors là, comme une évidence d'un coup, il faut que mes enfants puissent jouer avec ces deux jouets que j'avais acheté il y a si longtemps.
Un coup de nettoyage et l'ourson culbuto à fait son petit effet, il trône d'ailleurs maintenant sur le tapis d'éveil. 

Noêl 2011 j'étais angoissée (par trop de saignement), mais j'étais enceinte....
Noêl 2012 j'étais heureuse avec nos deux enfants dans les bras..
Cela reste pour moi toujours autant incroyable , je me demande encore comment nous avons fait pour arriver jusque là.quand je repense à toutes les difficultés cumulées.


mardi 8 janvier 2013

Mobilisez-vous autour du don d'ovocyte


A Rennes le 19 janvier 2013

Alors les poulettes boostées aux hormones ou pas, les copines, il faut vous bouger, vous mobilisez.
Car les copines qui organisent cette après-midi d'échange et d'information sur le don d'ovocyte, le 19 janvier à Rennes à partir de 14 heures, doivent avoir du monde au rendez-vous.
Car vous savez quoi : "plus on est de fous, plus on rit !!!".

Je vous donne les dernières infos arrivés sur le forum :

"Voici les dernières nouvelles.
Publication dans Ouest France hier
France 3 est intéressé, souhaite interviewer 1 donneuse et 1 receveuse
Publication sur ADEDD (je ne connaissais pas...) http://www.adedd.fr/tag/association-des-enfants-du-don/

Mais il nous faut du monde"

Oui, il faut du monde pour que cela soit parlant, intéressant, motivant, enivrant, dérangeant, palpitant, charmant, déroutant, captivant, affolant, étonnant.
Des receveuses, des donneuses, des maris, des amants, des femmes, des hommes, des gens quoi. 

Degemer mat Roazhon

dimanche 6 janvier 2013

A Rennes - dons d'ovocytes




Rencontres autour du don d'ovocytes à Rennes au mois de janvier
Voir ici pour l'information

Alors les Bretonnes, et les autres rendez-vous le 19 janvier 2013 à Rennes

Allez les bichettes, les poulettes, les pipelettes, les andouillettes, les filles, les femmes, les mères, les en attentes, les donneuses, les receveuses, les hommes aussi (y pas de raison), les amies, les cousines, les copines, les tantes, les grand-mères, les frangines, causez de ça autour de vous, causez de ça entre vous, entre nous.
Hop, hop, hop........

jeudi 3 janvier 2013

Vous parler un peu de moi


"Attachons-nous à reconnaître le caractère si précieux de chaque journée" Le XIV dalaï-lama
Depuis 6 mois je suis maman dans la vraie vie, 6 mois, 6 mois !!!
Et j'en suis totalement ravie, enchantée, heureuse, émerveillée.
En ce matin du premier janvier 2013, je tiens mes enfants dans mes bras.
Je leur parle du soleil qui se lève, du temps qui s'annonce clément aujourd'hui, de l'amour que je leur porte.
Je suis maman.
Cet après-midi, nous sortons sous la pluie.
Je lève les yeux vers le ciel gris et je vois un magnifique arc-en-ciel.
J'ai toujours admiré les arc-en-ciel, mais celui-ci est encore plus beau, car mes enfants sont là.
Ce premier jour de l'année 2013, j'ai vraiment l'impression de commencer un nouveau cycle de vie.
Les angoisses accumulées depuis tant d'année semblent s'éloigner, il serait temps !
Je fais peau neuve, je suis maman. 
Je suis toujours moi, mais aussi une nouvelle femme.
Une mère avec ces deux petits enfants.
Je ressens ça avec force, aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi.

J'aimerais remettre des boucles d'oreilles et des colliers.
Une éternité que je n'en mets plus.
La dernière fois c'était peut-être pendant l'été 2011, il faudrait que je vérifie sur les photos.
Au début, pour mieux faire circuler les énergies dans mon corps, oui lorsque l'on est désespérée on fait des trucs bizarres.
C'est un principe feng shui, la circulation des énergies, l'agencement des choses pour permettre cela.
Donc plus de boucles d'oreilles.
Puis le positif du mois de novembre 2011 et les premiers saignement, la futilité des boucles d'oreilles et autres parures féminines (bagues, bracelets, colliers) ne m'intéressent plus du tout.
Puis la grossesse allongée, les boucles d'oreilles pas très pratique, lorsque tu passe tes nuits et tes journées allongée.
Puis la naissance des enfants, leur premiers mois de vie où tu ne vis que pour eux.
Mais depuis quelque temps, je repense à ma boite à bijoux qui est rangé au fond d'un placard depuis tant de temps.
Mais voilà, boucles d'oreilles et bébés de 6 mois, ça risque de coincer surtout pour mes lobes d'oreilles.
Chéri m'a offert un collier en perle de lave de l'Etna, que j'ai mis deux-trois fois depuis Noël.

Mon congé maternité se termine, 6 mois auprès de nos bébés de mon point de vue, c'est vraiment un minimum.
Je commence mon congé parental. 
Je n'ai pas attendu des années ces enfants, pour que quelqu'un d'autre les élèvent.
Je veux passer mon temps avec eux, voir chacun de leur progrès, participer à toutes leurs évolutions.
Je veux les voir grandir, accompagner leur découvertes de la vie au quotidien.
Ironie du sort, une semaine après avoir envoyé ma lettre concernant le congé parental, je recevais un appel pour un poste dans ma branche professionnelle.
Ils avaient gardé mon C.V. depuis mai 2011, là un nouveau dispositif va se mettre en place, ils cherchent à recruter.
Deux ans que je cherchais un poste, et au moment ou je décide de ne pas travailler pendant au moins un an, pour élever mes enfants, voilà que le travail vient à moi.
Évidemment le poste est intéressant, un CDD de 6 mois certes, mais c'est la loi du financement des nouveaux dispositifs. Le poste sera sans doute pérennisé et je n'ai pas peur d'un cdd.
Je suis allée à l'entretien, histoire de garder le contact et de voir si le salaire permettrait de payer la garde de nos petits.

Je passe mes journées avec nos bébés.
La nuit je rêve d'eux.
Parfois je me réveille en pensant qu'un des deux est avec nous dans le lit et je m'inquiète de savoir s'il va bien.
Même si parfois, j'aimerais avoir du temps rien que pour moi, je ne peux me passer d'eux plus de 2 heures.
J'essaye de ne pas les étouffer non plus, je tente d'avoir conscience de ce que je mets en place avec eux.

Je me demande si je ne vais pas mettre un terme à mon addiction au net et aux blogs.
Je ne me retrouve plus trop sur les blogs, 4 ans c'est peut-être le moment de sortir du net.
Je me sens vraiment impuissante et triste face aux douleurs et aux souffrances des femmes qui attendent encore.
J'aimerais apporter encore mon soutien, que toutes trouvent leur chemin, mais je ne sens plus "légitime" pour apporter sereinement mon soutien.
Et puis de nouveaux réseaux se mettent en place, avec de nouvelles femmes qui rentrent dans la danse du désir d'enfant inassouvi, pas facile de suivre tous ces mouvements nouveaux.
Je ressens une scission dans les rapports entre celles qui sont toujours dans l'attente et celles qui ne le sont plus.
Je pense que cela fait parti du processus d'affiliation, créer de fort liens d'appartenance, qui s'estompent une fois que tu sors de la zone "d'attente" pour la zone "avoir", mais je trouve cela dommage.
Car pour moi, une rencontre appréciable, reste appréciable contre vents et marrées que l'on soit sur telle ou telle embarcation.
J'ai besoin de vraie rencontres dans la vraie vie.
Je réfléchis toujours à mettre en place un groupe de soutien dans ma région, mais je manque de temps hors bébés.
Mais j'ai très envie de proposer une grande rencontre conviviale et joyeuse pour le printemps : "les rencontres hystériques", avec toutes les copines du net qui le souhaitent.
J'aimerais surtout que mes deux vieilles copines par l'âge (plus de 42 ans) et par le temps que l'on se côtoient sur le net et dans la vraie vie (4 ans aussi !) voient enfin arriver ce bébé tant attendu. Pour Odile, il est en route et bien en route, pour Mirabelle il est en route aussi, mais avec beaucoup d'inquiétudes quant à sa viabilité. Il y a Lolo aussi pour qui j'aimerais tant que le prochain voyage soit le dernier pour cause de grossesse. J'attends des nouvelles de Nat qui doit bientôt accoucher de ses deux petites filles. Laureline, je pense à toi aussi, j'attends un signe de toi. Fabienne si tu pouvais aussi m'annoncer, un beau voyage pour très bientôt et Ange aussi....... Nana et son prochain TEC. Et puis, Pmatomic et cette envie d'un deuxième bébé peut-être pour cette nouvelle année ? Comme ça, on pourrait faire une belle fête avec pleins de bébés et de ventres ronds.

Je ne suis plus (trop) dans la souffrance de ne pas pouvoir avoir d'autres enfants.
Car j'ai envie de vraiment pouvoir profiter de la vie qui s'annonce devant nous.
Tant de choses à faire, à vivre tous les quatre.
Le truc de dingue, c'est que je me dis encore que peut-être un petit pourrait venir sans prévenir, juste parce
que ses parents (nous) faisons des câlins dans un lit, le truc banal à souhait.
Je ne sais pas d'où je sors cette positivité concernant ma potentielle fertilité (à 42 ans et 12 années d'infertilité derrière moi), mais bon un autre bébé qui arriverait aussi simplement cela serait "extra-ordinaire et pour tout dire inespéré".

Ma thyroïde me fait chier.
Le bilan post problème néphrotique lié à la fin de ma grossesse, dit que tout va bien sauf la thyroïde.
Cela pourrait peut-être expliquer tous les kilos que j'ai perdu.
Je ne sais pas combien exactement, car nous n'avons pas de balance.
Mais mes pantalons sont de bons étalons.
J'ai l'impression d'avoir perdue au moins deux tailles.
Mes seins aussi ont retrouvé leur taille d'avant, avant.
Je continue d'allaiter mes petits, le matin au réveil et dans la journée à la demande. 
Je regrette de ne pas avoir plus de lait pour avoir pu les nourrir exclusivement à mon lait.
Mais je suis très contente de pouvoir encore leur donner de mon lait alors qu'ils ont 6 mois.

J'aimerais toujours pouvoir exposer mes photo.
J'aimerais partir en vacances.
J'aimerais que les humains arrêtent de polluer les océans, les rivières, les lacs.
J'aimerais que tous vos vœux les plus chers puissent se réaliser.

"Notre situation peut-être perçue comme le paradis ou l'enfer : tout dépend de notre perception" Pema Chödrön