Thés BAMP !

dimanche 31 juillet 2011

Quand J1...........

..................Ne revient pas !!!

Non, non, ne vous emballez pas, je ne suis pas enceinte !!
Enfin, j'aurais bien voulus, vous savez, vous connaissez l'espoir fou, malgré tous les clignotants au rouge !!

Oui j'aurais bien aimé, mais je sentais que non, que cette absence n'était pas bon signe, pas normale.

Car 41 jours d'attente, cela commence à faire, pour moi, qui n'a jamais dépassé les 32 jours.
41 jours vous ne pouvez pas ne pas vous dire, que peut-être.......

Oui sauf, que je sentais que non, mais tellement de femmes ne ressentent rien au début.
Je me demande toujours comment mon cerveau, peut (comme une débutante) y croire encore et toujours !!???
Comment peut-il être berné par mon corps ???
Sauf que moi, je l'attendais ce J1, car j'ai pleins d'examens à faire suite à mes rendez-vous sur Paris.
Prises de sang (avec 15 trucs bizarroïdes), hystéroscopie, mammographie, écho à J3 pour comptage folliculaire, taille de l'endomètre, Doppler utérin. Parce que j'aimerais pouvoir repartir en octobre.

Alors oui, quand J1 ne remontre pas le bout de son nez, cela devient problématique.
Je me sentais super en forme, aucune douleurs annonciatrices.
Comme passée dans un autre monde, un monde sans règle, sans douleur, sans cycle. La ménopause ??
Enceinte ???? Autre chose ???

Alors vendredi matin, par conscience (je devais faire une mammographie l'après-midi) et si jamais j'étais enceinte, il faut prévenir le radiologue.
Alors test urinaire à l'aube, plus négatif que ça on ne fait pas.

Blanc immaculé qu'il est resté, je me suis dit que c'était un vieux test, mais aussitôt la partie non attaquée de mon cerveau m'a simplement dit : "mais non c'est juste négatif. Tu n'a plus tes règles depuis 41 jours, juste parce que tu es une vieille peau."

Mammographie ok, rien à signaler, c'est  bien.

Vendredi soir, ma petite sœur est arrivée. Je lui ai raconté mon histoire de règles qui ne reviennent pas et que j'ai justement besoin qu'elles reviennent.
Hop avant d'aller au dodo, séance d'acupuncture. Des petites aiguilles un peu partout, enfin à des endroits stratégiques.
Déjà mon mal de crane qui s'atténue, mon aorte abdominale qui cesse de battre la chamade.
Merci ma tite sœur !!

Samedi matin, j'ai mal au ventre, ce fameux mal annonciateur (je n'y croyait plus, qu'il puisse revenir, je me sentais si loin de ces douleurs).
A midi, j'ai les premières traces et le soir de belles règles bien douloureuses.
Ce matin, je n'ai d'ailleurs pas pu sortir, trop mal au ventre, j'ai vomi et je me suis trainée toute la journée.
Trop mal au ventre.

Alors pour savoir qui de l'acupuncture où du retour prévu à cette date, à fait son effet. Je pense sincérement que ce sont les aiguilles, parce que je me sentais vraiment très loin de revoir mes règles. 

Donc demain matin, appels à tous les centres pour pouvoir prendre des rendez-vous.
Pour l'écho, J3 c'est demain, j'espère qu'il y aura la possibilité d'un rendez-vous, si c'est mardi c'est bon aussi.
Et puis si c'est plus tard, en septembre tant pis, je toute façon, je suis la Reine de La PATIENCE. 


mercredi 27 juillet 2011

Mes petites poules..........



..........ont bien grandi.

Avril




















Mai 




















Juin




















Juillet


















Elles sont plus indépendantes, maintenant qu'elles sont plus grandes.
Elles viennent moins automatiquement sur moi.
Par contre dès qu'elles me voient, elles arrivent en courant.
D'ailleurs c'est vraiment drôle de voir une poule courir.
Toujours groupées, si une manque à l'appel, elles se mettent à faire super fort un bruit de poule.
Sinon, elles font toujours leurs petits bruits de poussins.
Pas encore d'œuf.
Elles ont découvert la terrasse de la maison depuis une semaine.
Cela fait drôle de trouver une poule dans le salon, alors que la porte fenêtre de la terrasse était ouverte.
Elles regardent pas la vitre, comme les paons chez Fabienne.
Elles ont gardé le même caractère que lorsqu'elles étaient poussins.
Elles se couchent toutes seules dans le poulailler, quand c'est l'heure des poules.
La cohabitation avec Moustit, est tranquille.

Ce matin quand je suis partie au travail, il y avait mes trois poulettes sur le perron.
J'aime bien tourner la tête et les voir. 


Maintenant, Avant
Pirouette
 
 Capoeira



  



Piou-Piou

Info de dernière minute, la petite PIOU-PIOU, serait-elle UN petit Piou-piou ?? Elle chante tous les matins depuis 2 semaines, le chant du coq !!
En plus, elle devient agressive, genre c'est moi le chef de la meute. Avec coup de bec sur les pieds et peau pincée.
Nous devons donc lui montrer que ce n'est pas elle qui commande, mais nous.
Cela arrive que des poules chantent comme des coq, mais plus souvent en fin de vie. Une fois qu'elles ne pondent plus, elles se tournent vers l'activité coq.
Il-elle chante toujours à la même heure.

Attendons de voir comme se déroule la suite de l'histoire de la poule qui se prenait pour un coq !!


jeudi 21 juillet 2011

Le père de la génétique

D'après une idée originale de mon Chéri, qui a vu hier sur la page de présentation de Google, que c'était l'anniversaire de la naissance de Grégor Mendel.

Je vous présente ci après, l'histoire de ce Monsieur Grégor Mendel. Homme Tchèque qui en étudiant les petits pois, a établi la base de certaines règles de la génétique, comme la transmission des gènes qu'ils soient récessifs où dominants.

Cela tombait bien car hier, nous avons reçu une proposition d'une clinique, pas celle de notre premier essai, car délai d'attente pour avoir une nouvelle date, important. Une autre en République Tchèque, qui nous donnait les caractéristiques de la donneuse n°24 (c'est comme ça qu'ils disent).

A Brno, nous n'avions pas eu à l'avance, les caractéristiques de la donneuse. Juste l'annonce, le jour de notre venue :"1984, brune, yeux bleus, A+".

Et là hier, l'autre clinique nous donne, "27 ans, 1m65, 63 kg, brune, yeux bruns, études universitaires, A+"

Et moi, j'ai fais un p'tit blocage, sur yeux bruns. Oui, je sais ce n'est pas bien.

Mais Chéri a les yeux bleus, moi j'ai les yeux bleu-gris. 

Et lorsque l'on sais que le gène des yeux bleus est un gène récessif, tandis que le gène yeux marron est lui un gène dominant. Vous voyez dans quels transes je me suis trouvée, pas longtemps je dois dire. Car un bébé c'est un bébé peut importe les yeux qu'il a. Oui, mais bon, s'il pouvait un tant sois peut avoir les yeux comme son père, cela m'arrangerais. Pas pour le fait du bleu, pour le fait de pouvoir tenter de trouver des points de comparaisons physiques. Vous voyez ce que je veux dire ?

En sachant que de mon côté, mes parents ont les yeux marrons, mes sœurs ont les yeux marrons, leurs enfants ont les yeux marrons. Mon arrière grand mère maternelle, Mamie Marguerite, que j'ai connu, avait elle les yeux bleus.

Du coté de Chéri, ses deux parents ont les yeux bleus, sa sœur a les yeux bleus, ses grand-parent maternel ont les yeux bleus.

Les lois de la génétiques nous montrent que l'on peut de toute façon avoir une multitudes de combinaisons, les gènes s'inscrivant de génération en génération et se répartissant de façon aléatoires. Des parents aux yeux marrons, peuvent avoir des enfants aux yeux bleus, vert, marrons. 

Mais oui, mais là ici maintenant, je vois cette jeune femme aux yeux marrons et je me dis que j'aimerais avoir les yeux marrons !!!!! Ahlàlàlà, on peut dire que ce n'est pas simple cette histoire du don. On pense avoir tout accepté, tout digéré, et puis finalement nous "chipotons" sur des détails. Ne pas avoir le choix, est sans doute plus simple. Pas de questions a se poser. Bon je n'ai pas chipoté longtemps non plus, après une petite discussion avec Chéri, qui dit que lors de la première tentative, nous n'avons su les caractéristiques que le jour du mélange des gamètes et que cela ne nous a pas posé plus de problème que ça. Et que si elle n'avait pas eu les yeux bleus, cela n'aurait rien changé au processus engagé. OUI, nous voulons un enfant, alors allons y.

Nous avons donc demandé s'il était possible d'envisager une donneuse avec des yeux bleus, tout en comprenant la "futilité" de notre demande et en acceptant de tout façon la donneuse N°24. Et peut-être qu'elle a dans ses ascendants des parents aux yeux bleus ??!!! ;-)

Si vous voulez vous informer sur les prémices de la génétique, j'ai joint l'article de Wikipédia, sur Monsieur Mendel.

"

Mendel Gregor
Mendel Gregor 1822-1884.jpg
Naissance 20 juillet 1822
Décès 6 janvier 1884 (à 61 ans)
Nationalité Drapeau: 
Empire d'Autriche Empire d’Autriche,
puis Drapeau 
de l’Autriche-Hongrie Empire d’Autriche-Hongrie
Profession(s) Moine et botaniste

Johann Gregor Mendel (20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine dans le monastère de Brno (en Moravie)[1] et botaniste germanophone autrichien, est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est aujourd'hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.

Biographie

Johann Mendel naît le 20 juillet 1822[2] à Heinzendorf (Hynčice, district de Nový Jičín), petit village de Moravie, alors territoire de l'Empire d'Autriche (maintenant la République tchèque), dans une famille de paysans. Doué pour les études, mais de tendance dépressive qui lui vaudra de multiples indispositions dans la suite de sa carrière, le jeune garçon est très vite remarqué par le curé du village qui décide de l’envoyer poursuivre ses études loin de chez lui. En 1840, il rejoint l’Institut de philosophie d’Olmutz afin d’y suivre deux années préparatoires à l’entrée à l’Université. En septembre 1843, Mendel est reçu au noviciat du monastère de Brunn où il prend le prénom de Gregor ; il sera ordonné prêtre en 1847. Ce monastère est dirigé par Cyrill Franz Napp, un prélat scientifique et ouvert, et comporte, outre une bibliothèque fournie, un jardin botanique. Dès son arrivée au monastère, Mendel sent tout ce qu’un milieu culturel particulièrement stimulant peut apporter à ses aspirations. Il consacre tout son temps libre à l’étude des sciences naturelles. Parallèlement, il assure des enseignements scientifiques dans les collèges et lycées des environs mais rechigne aux tâches pastorales. En 1849, il accepte un poste d'enseignant dans une ville voisine mais échoue à deux reprises aux épreuves de l'examen d'aptitude à l'enseignement.

Le monastère Saint-Thomas, à Brno
Mendel part en 1851 pour suivre les cours, en tant qu'auditeur libre, de l’Institut de physique de Christian Doppler ; il y étudie, en plus des matières obligatoires, la botanique, la physiologie végétale, l’entomologie, la paléontologie. Durant deux années, il acquiert toutes les bases méthodologiques qui lui permettront de réaliser plus tard ses expériences. Au cours de son séjour à Vienne, Mendel est amené à s’intéresser aux théories de Franz Unger, professeur de physiologie végétale. Celui-ci préconise l’étude expérimentale pour comprendre l’apparition des caractères nouveaux chez les végétaux au cours de générations successives. Il espère ainsi résoudre le problème que pose l’hybridation chez les végétaux.
De retour au monastère, Mendel installe un jardin expérimental dans la cour et dans la serre, en accord avec son abbé, et met sur pied un plan d’expériences visant à comprendre les lois de l’origine et de la formation des hybrides. Il choisit pour cela le pois qui a l'avantage d'être facilement cultivé avec de nombreuses variétés décrites. En 1863 une épidémie dévaste ses cultures et Mendel se tourne alors vers d'autres espèces. Il expose et publie les résultats de ces études en 1865 dans un article intitulé : Recherches sur des hybrides végétaux. Après dix années de travaux minutieux, Mendel a ainsi posé les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne.
Son travail ne va pas susciter d'enthousiasme auprès de ses contemporains qui ont du mal à comprendre la formalisation mathématique de ses expériences. Très peu de scientifiques de son temps vont citer son travail et Mendel ne reçoit guère de réponses auprès des différents correspondants à qui il envoie un tiré-à-part. Parmi ces derniers, seul Karl Wilhelm von Nägeli, professeur de botanique à Munich, lui écrit, doutant d'ailleurs de certaines de ses conclusions.
En 1868, Mendel est élu supérieur de son couvent à la mort de l'abbé Napp. Obligé de consacrer beaucoup de son temps aux devoirs de sa charge, il abandonne ses recherches très poussées sur l’hybridation des végétaux. Il s’investit alors dans d’autres domaines plus compatibles avec ses obligations, notamment l’horticulture et l’apiculture. Il se passionne également pour la météorologie qui sera le domaine qu’il aura le plus longtemps étudié, de 1856 jusqu’à sa mort en 1884, faisant des relevés systématiques sur une longue durée et colligeant l'ensemble des résultats des stations météorologiques de son pays. Il sera d'ailleurs plus connu par ses contemporains pour son apport à cette matière que pour sa contribution à la génétique naissante.
En 1883, il commence à souffrir d'une probable insuffisance rénale qui va l'emporter un an plus tard.

Les lois de Mendel

  • Première loi : Uniformité des hybrides en première génération (F1).
  • Deuxième loi : Ségrégation de plusieurs couples de caractères en seconde génération (F2).
« cela correspond à la loi de pureté des gamètes : chaque gamète ne contient toujours qu'un seul facteur héréditaire pour un caractère donné (une seule version de chaque gène). »
cela s'explique par l'haploïdie des gamètes qui résulte de la méiose cellulaire spécifique à la gamétogénèse
  • Troisième loi : Disjonction indépendante de caractères en seconde génération (F2).
« cela met l'accent sur le fait que les différentes versions d'un caractère se séparent et se réassortissent indépendamment de celle d'un autre caractère »

Les connaissances antérieures

Les travaux, avant Mendel, pour tenter de comprendre les mécanismes de l’hérédité furent un échec. La raison en est que les hybrideurs travaillaient comme ils avaient toujours travaillé c’est-à-dire par essais et erreurs. Ils croisaient des individus présentant des caractères différents et choisissaient dans la descendance ceux qui correspondaient le mieux aux desiderata. Or ces procédures, très efficaces par ailleurs en sélection depuis l’origine préhistorique de l’élevage et de l’agriculture, ne permettaient pas une prédictivité des résultats et donc l’énoncé de lois.
L'ensemble de la communauté scientifique de l'époque soutenait le modèle de l'hérédité par mélange où les caractères possédés par un individu étaient intermédiaires entre ceux de ces deux parents (le croisement d'un parent blanc et d'un parent noir donnant par exemple un individu gris ou blanc et noir).

Les méthodes


Les caractères étudiés par Mendel
Mendel va choisir les géniteurs de façon différente. Tout d’abord il adopte comme modèle expérimental les petits pois (Pisum sativum), plantes à fleurs dont la reproduction naturelle se fait par autofécondation, permettant de contrôler l’hybridation et de produire rapidement un grand nombre de descendants.
  • Il choisit d’étudier l’hérédité de pois comestibles présentant sept caractères dont chacun peut se retrouver sous deux formes alternatives, aisément identifiables :
    • Forme et couleur de la graine, couleur de l’enveloppe, forme et couleur de la gousse, position des fleurs et longueur de la tige.
    • La première expérience qu’il décrira dans son article consiste à étudier les résultats d’hybridation obtenus pour l’une des paires de caractères seulement. Par exemple, la «forme du pois» (caractère phénotypique régit par un seul gène) qui existe selon deux variantes : graine lisse ou graine ridée (expression phénotypique de chacun des deux allèles du gène que Mendel nomme facteur).
  • Les pois se reproduisant naturellement par autofécondation, il arrive donc à sélectionner des lignées pures dont tous les individus possèdent toujours la même forme alternative, soit une lignée parentale à graines lisses (que l'on appellera P1, pour la suite du raisonnement) et l'autre à graines ridées (que l'on appellera P2). Il s'agit donc d'individus homozygotes pour le gène considéré, ils ne possèdent qu'un seul type d'allèle.
  • Le croisement se fait en déposant du pollen d'une fleur de la lignée P1 sur le pistil d'une fleur de la lignée P2 (à laquelle il avait enlevée les étamines pour éviter tous risques d'autofécondation). Il prend le soin de réaliser des fécondations réciproques (pollen de P2 sur pistil de P1) pour voir si les résultats sont identiques.
  • Les individus obtenus par croisement de P1 et de P2 sont donc des hybrides (que l'on note habituellement F1). Une deuxième génération appelée F2 est produite par reproduction naturelle (autofécondation) des F1.
  • Il étudie successivement des lignées pures différant par un seul caractère (monohybridisme) puis deux (dihybridisme) et enfin trois (trihybridisme).

Les résultats

  • Pour la totalité des caractères étudiés 80 % des hybrides obtenus sont identiques. Par exemple, le croisement d'un pois à graines lisses (P1) et d'un pois à graines ridées (P2) donne toujours une génération F1 où tous les individus sont des pois à graines lisses. Le facteur « graines ridées » est donc récessif par rapport au facteur « graines lisses » (qui est qualifié de dominant). C'est la première loi de Mendel dite d'uniformité des hybrides de première génération.
  • En F2 (génération obtenue par autofécondation de F1), on peut démontrer par des expériences de croisement-test, l'existence de trois génotypes différents :
    • 50 % d'hétérozygotes (un allèle dominant associé à un allèle récessif) identiques aux parents (F1 = hybride),
    • 25 % d'homozygotes dominants, de phénotype identique à celui des F1,
    • 25 % d'homozygotes récessifs de phénotype différent de celui des F1.
C'est la deuxième loi de Mendel ou loi de disjonction des allèles qui est le résultat de la méiose.

Schéma d'hybridation
  • En dihybridisme, la distribution composite des 2 caractères (quatre phénotypes) est la combinaison de deux distributions monohybridiques indépendantes 3/4 [A] et 1/4 [a]
soit 9/16 [AB] 3/16 [Ab] 3/16 [aB] 1/16 [ab].
C’est la troisième loi de Mendel dite d'indépendance des caractères qui n'est pas applicables aux gènes liés.
Les résultats de trihybridismes (8 phénotypes) se prédisent aisément : 27 [ABC] 9 [ABc] 9 [AbC] 3 [Abc] 9 [aBC] 3 [aBc] 3 [abC] 1 [abc].
En conclusion, Mendel propose que les caractéristiques héréditaires des vivants sont gouvernées chacune par une double commande (une paire d'allèles) et que seule une sur deux est transmise au descendant par chaque parent. C’est le fondement de la génétique qui va démarrer au début du XXe siècle. Du même coup, avec les premiers pas d’une biologie quantitative se développeront les statistiques. Il publie ses travaux en 1865 dans Experiments in Plant Hybridization.

Redécouverte des lois de Mendel

L'ensemble de ses archives est brûlé par l’abbé Anselm Rambousek, le successeur de Mendel au monastère, quelques jours à peine après sa mort.
Mendel est un contemporain de Charles Darwin ; ce dernier, qui avait mis en évidence le rôle du milieu dans la sélection naturelle et avait postulé l’existence d'importantes variations individuelles au sein d'une même espèce ainsi que leur rôle clé dans le processus évolutif, considérait comme une grande énigme la nature de ces variations ainsi que leur mécanisme d’apparition. Le naturaliste britannique, qui avait eu connaissance des travaux de Mendel, ne leur accorda pourtant aucune attention à l’époque. C’est ainsi que les deux théories, celle de l’évolution et celle de la génétique, qui allaient par la suite se compléter et s’enrichir mutuellement, coexistèrent séparément durant plusieurs décennies, sans que personne n'ait l'idée de faire le lien entre elles. Mendel termina sa vie dans l'indifférence complète de ses contemporains.
Au début du XXe siècle, le Néerlandais Hugo de Vries, l'Allemand Carl Erich Correns et l'Autrichien Erich von Tschermak redécouvrent de façon indépendante les lois de l'hérédité, et reconnaissent en Mendel leur découvreur. Cette reconnaissance tardive (près de 35 ans après la publication de Mendel) aurait été mise en avant afin de n'accorder aucune prééminence à l'un des trois botanistes qui ont publié presque simultanément sur le même sujet[3]. Spécialisé dans les recherches sur l'hérédité, Gregor Mendel (1822-1884) avait énoncé, après une série d'expériences sur l'hybridation du pois, un certain nombre de lois sur la transmission des caractères distinctifs. Ses résultats sont rapidement répliqués et validés.
Cependant une période de controverse scientifique initiée principalement par William Bateson et Karl Pearson s'est ensuivie à propos de l'importance de la théorie mendélienne.
En 1918, Ronald Fisher utilise la génétique mendélienne pour établir la base théorique de la synthèse moderne de la biologie évolutive, mais critique néanmoins les méthodes : particulièrement les résultats des F2 (deuxième génération) qui ne peuvent pas être exactement de 3 pour 1. Il accuse Mendel d'avoir enjolivé ses résultats (en ne connaissant pas l'importance du test en aveugle) mais ce désaccord sur les méthodes ne peut nier l'importance du phénomène mis en évidence par Mendel : la disjonction des allèles lors de la méiose et leurs recombinaisons lors de la fécondation. "

 Merci Wikipédia pour ces informations données sur Monsieur Gregor Mendel

Photos prises par moi, lors de notre séjour du mois de Mai à Brno. 
Je n'ai lu que plus tard, dans le guide du Routard, que ce monsieur était un personnage illustre de la République Tchèque.

Porte extérieur du Monastère où il a vécu.







Un bout du monastère et de la ville de Brno, prise de la colline.



samedi 16 juillet 2011

S'occuper en attendant.

Chéri a eu 40 ans au mois de juin.
Et son cadeau, je l'avais prévu depuis le mois de mars.
Je m'étais dis : "si le don foire, cela nous fera une perspective joyeuse, que ce cadeau".
Cadeau offert début juin, donc.
 Mais pour pouvoir en profiter, il fallait attendre le 10 juillet.

Stage de pilotage d'un prototype Pes caro lo, sur le Fameux circuit Sarthois (un rêve éveillé pour Chéri).
Le circuit où il part tous les ans, depuis 1982 pour y voir la fameuse course d'endurance, LA course d'endurance.

 





 




 
 




















Chéri est passionné,  passionnément passionné par les voitures, la conduite, les voitures de courses (rallyes, endurances, F1, tourisme ) qu'elles soient anciennes ou modernes. Il connait tout, où presque sur les voitures, les pilotes, les courses, les constructeurs, les circuits d'hier et d'aujourd'hui. Une vraie encyclopédie.

Il faut dire qu'il est tombé dedans, il était tout petit !!

















Août 1972, 14 mois






















Mais jamais il n'avait franchi le pas, de la conduite sportive sur circuit, hormis, l'année dernière et notre sortie, toujours sur le même circuit, avec le fabriquant de la voiture de chéri.

Alors, je me suis dit que pour éponger, l'éventuelle tristesse de l'échec du don, ce cadeau serait le bienvenu.
Et surtout que c'était un bon gros cadeau digne d'une quarante et unième année et pour un pilote passionné.

Alors se faire plaisir, tout la journée et avoir envie de recommencer.



"Racing is life. Everything that happens before and after is just waiting", Michael Delaney (alias Steeve McQueen) in "LE MANS" 1971

mardi 12 juillet 2011

Graines Tchèques



Lors de notre voyage en République Tchèque, Chéri d'amour a voulu rapporter des petites graines tchèques.
Pour planter des arbres, pour nos enfants à venir.
Il faut dire que cette histoire de planter des arbres, est une "tradition familiale" du côté de chez Chéri.
Chez ses parents, il y a des arbres plantés pour chaque petits enfants de sa mamie qui est décédée au mois de janvier 2009.
Elle avait demandé à chacun de ses petits enfants de choisir un arbre.
Chéri a choisit un Châtaignier.
Lors de la naissance du fils de sa sœur (il y a 4 ans), le père de Chéri a planté un arbre.

Une tradition familiale très jolie.

Alors naturellement, il a voulu rapporter des graines tchèques pour que nous les plantions.
Et j'étais d'accord, parce que je suis pour que cette tradition familiale soit poursuivie.
Pour un des anniversaire de ma mère, je lui avait offert des arbres fruitiers.
Ils sont plantés à la campagne sur les terres où ma grand-mère, et mon arrière grand-mère ont vécu.
Chaque fois que je vais là-bas, je vais voir nos arbres. J'en prend soin, il y a quelques années j'avais sauvé, un pêché cassé par les vaches du voisins. Ma réparation a tenue et il donne des fruits.

Et puis, il y a 20 ans, j'ai entendu l'histoire de cet homme, une vague connaissance, qui a planté un arbre avec au pied le placenta de son enfant qui venait de naitre. Je crois que c'est un vieux truc des indiens d'Amérique.

Trouver des graines d'arbres au mois de mai, n'est pas dans l'ordre de la nature.
Mais en cherchant bien, avec conviction et persévérance, nous avons trouvé.
Un marron, qui ne nous semblait pas de première jeunesse, sans doute un marron de l'automne dernier.
Puis des petites graines dont je ne sais plus quel arbre !!
Un acacia peut-être ??? 
Mince j'aurais du noter, je pensais pouvoir m'en souvenir.
Nous avons croisé des acacias, des tilleuls (mais pas de graines exploitables), des marronniers à fleurs roses.
A notre retour, nous avons planté tout ça.

Le marron n'a encore rien donné.

Par contre les petites graines de "je ne sais plus quel arbre" ont donné ça.
16 petites graines qui prennent leur envol, qui se développent à vue d'œil.


2 petites feuilles.


























4 feuilles.





















6 feuilles 



















8 feuilles, c'était hier 























OUI on peut dire que nous sommes plus doués en élevage de graines d'arbres qu'en procréation humaine.
Pourtant j'aimerais tant pouvoir planter des arbres pour la naissance de nos enfants.

Je voulais dire aussi, que MISS PMATOMIC qui a planté il y a quelques semaines deux bulbes de trèfles à 4 feuilles et qui accessoirement à fait une "énième" tentative de procréation médicalement assistée (IAD), il y a un peu plus de 15 jours maintenant, a vue sa prise de sang se révéler POSITIVE. Alors je dis BRAVO !!!
Ah c'est beau la nature, quand ça fonctionne aussi pour les humains.