Thés BAMP !

lundi 30 août 2010

En plus il fait beau



Juste pour dire ça : "il fait beau"













































Le vie est belle !!!

Des bises à toutes et tous

vendredi 27 août 2010

VIVE LA VIE

Pour nous, hier rendez-vous avec le doc FIV.

Entretien exactement comme je l'avais imaginé. Déjà presque une heure d'attente, alors que nous étions que deux couples. En fait, il arrive à 16 heures, heure à laquelle le couple avant nous avait rendez-vous, et il fait le débriefing avec son étudiante sur les dossiers. Wouais, c'est bien ça doc, transmettre son savoir, mais les gens dans la salle d'attente, ils attendent ! Bref la nouvelle étudiante, ne doit pas avoir fait "politesse" dans sa formation, même pas se serrer la mains (beurk des fois que ça s'attrape ces choses là), et pas de bonjour. Pourtant, c'est important ça de se serrer la main, ça fait humain.  L'autre au moins, elle était accueillante, enceinte mais accueillante, elle nous serrait la main,  se présentait et faisait des sourires. Aujourd'hui elle doit être en train de pouponner. C'est chouette.

Pas franc du collier, faut lui tirer les vers du nez, faut lui dire les choses compliquées pour qu'il daigne parler lui-même du truc qui pourrait fâcher. Mais nous on ne se fâche pas, on assume la situation (des fois avec des bas). Nous avons juste besoin d'une conversation honnête et franche, pas d'une infantilisation-gnangnan.

Alors je devrais être effondrée, mais je ne le suis pas, car je relativise vraiment tout ça, ILS NE SAVENT PAS, ILS TENTENT DES TRUCS AVEC PLUS OU MOINS DE CONVICTION, ILS N'ONT RIEN A PROPOSER DE BIENVEILLANT, IL N'EST PAS CONVAINCU. Et je me renseigne de mon côté, alors j'ai le temps de murir la situation.

Une fois qu'il a fait son petit discours négatif (mais sans vraiment d'explications), sur ma situation hormonale. Nous avons pu lui dire, avec diplomatie (ce qui fait ma grande fierté), ce que nous pensions du déroulement et de la gestion par leurs services de "l'échec". Il n'avait pas les résultats des examens de contrôle pourtant fait au C.H.U. pendant la FIV, "ils avaient quelle taille vos follicules à J 9 ? Je n'ai pas les résultats de votre œstradiol ? Faut-il être rassuré ou non ? Je suis au delà de ça.  Mais alors il faisait quoi avec l'étudiante pendant que nous attendions ?

Donc pour résumer :

- Retour très pessimiste du fait de la "non réponse" aux doses de cheval et du résultat de l'AMH. Mais il n'a pas pu proposer autre chose lorsque je lui disais que j'ai fait ce contrôle à J3 d'une cycle hyper perturbé, peut-être que nous pourrions voir sur un autre cycle ? Pour lui non. "D'ailleurs vos examens précédents indiquaient déjà ça" ! Ah bon, mais alors pourquoi vous et votre collègues, vous m'avez seriné que tout allait bien, que ma stérilité étaient inexpliquée ??? Si j'avais su, il y a deux ans que tout n'était pas aussi bien (ce que je pressentais), nous aurions sans doute organisé les choses autrement.
     Mon généraliste m'ayant dis que ces bilans ne voulaient pas dire grand chose, je reste pour le moment plus ou moins zen par rapport à ça . Chéri lui dit que cela ne change rien.
     Pour le doc FIV, cela semble rédhibitoire et cela semble celer mon destin de femme infertile ! C'est drôle car depuis 2 ans, lui comme son collègue me disent qu'il n'y a pas de problème, que tout va bien. Moi je sentais bien que tout n'allait pas si bien, mais je ne suis pas doc. Là, il ne faut pas que mon esprit nostalgique se met à turbiner sur le temps perdu. Mais jusqu'ici cela semble aller.

- Je dois m'estimer "heureuse", d'avoir une deuxième tentative si "tôt" !  Bah ok, m'sieur c'est sympa de nous faire cet honneur, on est ravi. Vous voulez quoi dans l'enveloppe, du cash, des lingots d'or........


- Il n'est pas très chaud pour faire une autre tentative (statistiques, statistiques), mais il va le faire quand même (pourquoi ?? alors en faire une autre), avec un autre traitement . Traitement court, pas de blocage, Clomid + ménopur puis cétrotide (pour éviter une ovulation précoce). " Le traitement blocage marche dans la majorité des cas, mais vous savez la première FIV on tâtonne" ! Et les FIV sur des cycles naturels ne se font (d'après-lui) que chez de jeunes femmes, qui ne veulent pas de stimulation.
       J'ai été obligé de lui demander ce qu'il préconisait si cette tentative ne fonctionnait pas. Il a tourné autour du pot, jusqu'à temps que je lui parle du don d'ovocyte. "Oui mais là, bon, enfin à votre âge la France.." J'ai du encore lui dire oui je sais, il faut aller à l'étranger.  Je lui ai demandé ce qu'il pouvait faire lui, pour nous aider dans cette nouvelle démarche. Il peut faire des choses, prescrire les médocs, prescrire de nouveaux examens que le centre à l'étranger demanderait, mais il n'a rien proposer de précis, ni donner des délais.

- J'ai dis aussi que j'avais attendu 1 an avec son collègue et 8 mois avec lui avant la FIV. Mais ça ce n'est pas possible pour lui d'entendre ça. Parce-que pour prendre sa décision et poser son diagnostic (que je ne peux vous dire précisément, car il n'a rien dit de clair), il a croisé mon âge, mon taux d'A.M.H., les doses de cheval de fiv 1. Et moi de mon côté je croise les mois perdus avec son collègue à attendre que ça vient tout seul, les 8 mois de délais avant la fiv, la seule IAC que nous avons obtenu à l'arrache, les mois qui  me séparent de mes 41 ans.

- Pour lui, deux follicules de 16 et 17 mm à J9 n'auraient rien donné. Ce dont je doute, car un follicule mature est un follicule d'une taille comprise entre 17 et 20 mm. Je lui ai dis que pourtant pour faire un bébé, il en fallait juste 1. Il en veut au moins 5 pour faire la ponction. Mais là, si j'ai bien compris ce qu'il disait entre les lignes, c'est qu'il irait au bout (ponction, fécondation et transfert si possible), même s'il n'y avait pas 5 follicules. Mais moi, je ne veux pas m'acharner à faire des trucs si cela ne sert à rien. Mais parler de ces contradictions là, ce n'est pas possible. Parler de la qualité face à la quantité, ce n'est pas possible.


       D'ailleurs pour lui J 9, J 14 cela ne veut rien dire en FIV. Ah oui, ok, alors les examens à faire à J3 puis J 9, puis J11, etc..., cela ne veut rien dire ? ( contradictions, contradictions, que faire, que faire ??).
      Il a osé dire, qu'il ne savait pas qui avait pris la décision de ne pas me proposer de déclencher l'ovulation, suite à l'arrêt du traitement FIV ! Mais je suis restée stoïque, honneur à moi ! De toute façon, cela ne changerais rien (Il est le chef de ce service, celui qui me suit, la sage-femme m'avait dis que c'était lui, suite à la réunion de staff qui avait préconiser ça). Pour l'insémination, pour lui cela ne servirait à rien de rien. Bref, pas très engageant le bonhomme. L'étudiante, elle ne pipait pas mots, j'avais envie de lui dire, tu es jeune, toi bichette, ne vois-tu pas les choses autrement, vois-tu ce que nous vivons, ce dialogue net et franc impossible. Histoire de lui transmettre l'autre côté de son futur travail, le ressenti des patients. Tiens ça devrais exister ça dans la formation des doc.

- Nous avons pu lui dire que nous n'avons pas bien vécu, c'est d'ailleurs Chéri qui a abordé ce sujet, l'arrêt brutal et surtout le no man's land qui a suivi. Chéri a dis que nous nous sommes retrouvé comme perdu au milieu de l'Atlantique. Le doc FIV n'avait rien à en dire. Il a défendu (évidemment), la sage femme qui n'avait pas souhaité m'apporter des réponses au moment de l'arrêt, puis de mes règles qui ne revenaient pas. D'ailleurs, là non plus il n'a pas d'explication.

- Il a osé nous faire le coup, de la grande mythologie FIVESQUE : les femmes qui tombent enceinte alors que le traitement FIV a été stoppé. Là je lui ai dit qu'il faisait de la narration mythologique et que les femmes a qui cela arrivaient étaient très chanceuses et que cela me réjouissait.

Bref, j'en oubli certainement. Une fois sortie, d'autres questions sont venues à nos esprits tendancieux d'humains désirant avoir des enfants. Il a oublié de me donner l'ordonnance pour l'écho à J3. Je vais devoir tel aux sages-femmes. Chéri et moi, sommes d'accord pour lancer les démarches concernant une FIV avec don d'ovocyte, comme ça à chaud. Mais prendre rendez-vous maintenant, après la FIV ???? A suivre
Et puis, prendre rendez-vous avec un acupuncteur pour préparer au mieux cette FIV.

Sinon, il pleut comme vache qui pisse, mais jusqu'ici tout va bien, faut dire que j'en suis à J15 je prends mes petites granules, ma levure de bière, ma température, les tests d'ovulation, les câlins avec Chéri, les prochains rendez-vous pour l'adoption, les autres rendez-vous à prendre pour préparer la FIV (acupuncteur, homéopathe) et peut-être bientôt une inscription pour une FIV DO ; mais j'ai peur de mon état à J28. J'en ai plus que marre de ne penser qu'à ça !!
Même si la FIV est programmée, vu la pessimiste attitude du doc et le peu de perspectives de réussite, il va falloir s'accrocher à notre positive attitude. VIVE la VIE

jeudi 26 août 2010

J 14

 




















 Avec mes deux précédents cycles complétement tourneboulés, j'ai décidé de reprendre ma température et de faire des tests d'ovulation ; pour voir !
Voir comment les choses se réorganisent dans mon corps, voir si elles se réorganisent ??

Jusqu'ici tout semble être dans les normes : test d'ovulation positif hier soir (deux légèrement positif lundi et mardi), depuis vendredi dernier ma température oscille entre 36.4 et 36.6 ce qui correspond au plateau bas de mon cycle. Jusqu'ici tout va bien !
Ce soir nous rencontrons le doc FIV. J'attends de voir (là aussi) ce qu'il va dire de l'échec du mois de juin, des derniers résultats hormonaux (fait à J3 d'un cycle chamboulé), et surtout que va-t-il proposer pour la suite.






















Et surtout comment va-t-il prendre les remarques que je vais faire sur leur manière de gérer l'échec. Sur le fait que rien n'est été fait pour finir ce cycle FIV sur autre chose que :"vous allez avoir vos règles dans trois jours" (21 jours plus tard elles n'étaient toujours pas là !).

D'autant que, me voilà militante maintenant. Militante d'une meilleure prise en charge des patients confrontés au corps médical dans le cadre d'un besoin de procréation médicalement assistée. Bon je n'ai pas encore reçu les plaquettes d'informations et les affiches, que je vais devoir distribuer. J'aimerais pouvoir placer mon petit laïus, sur la complémentarité nécessaire entre un soin très technique et une prise en charge humaine bienveillante des patients. Pour une meilleur prise en charge et peut-être une augmentation du taux de réussite (il faut savoir les prendre par les sentiments, leur fameuses statistiques ça compte beaucoup pour eux).

En ce jour anniversaire du MLF, 40 ans comme moi, me voilà à militer, mais là il y a du boulot, mince les choses ne bougent pas vite. Mais je ferais prochainement un message spécial sur mon engagement militant.


















Espérons que les petites granules (contre le ressentiment) donnés par mon généraliste-homéopathe me permettent d'aborder cet entretien le plus sereinement possible.

De douces bises normandes à tous et à toutes, que vos journées et vos nuits soient douces.

mardi 24 août 2010

ART-gri-CULTURES


Par chez moi, les moissons se sont finies ce week-end.
Il y avait des tracteurs, des moissoneuses-batteuses dans tous les champs.
De la poussière et une odeur de paille dans tous les petits chemins et sur les grandes routes.

Et surtout, l'ART de la CULTURE, l'art de l'agriculture, la culture dans l'art.

L'AGRICULTURE

Éphémères constructions de paille, j'adore.
Tracés rectilignes des pieds de blé.






















 Je vous donne quelques exemples de ces sculptures, constructions plus ou moins monumentales qui ornaient tous les champs autour de chez moi. 























 Quand la pierre de taille rencontre, la botte de paille.





I

















Waouh, il s'en passe des choses à la campagne !
L'agriculture est un art, les paysans des artistes !























Du rond et du rectangle, ils savent tout faire !
Jeudi, vendredi, samedi, dimanche, ils ont travaillé jusqu'à très tard dans la nuit.
















































Alors dimanche pour aller à la ferme, j'ai mis mon tee shirt "Paysanne et Fier de l'être".
Je ne suis pas paysanne, mais descendante de tous ces humains qui ont été paysans, qui nous on donné à manger.
Alors j'affiche mon soutien au monde paysan.
Tee-shirt offert par ma mère, au mois d'aout, après que j'ai dé-souché (en compagnie du chéri de ma sœur, mon chéri ayant mal au dos) le gros reste de tronc de tilleul qui gênait depuis des années. Ainsi que la souche d'eucalyptus (que ma mère avait planté alors qu'il était tout petit et tout mignon) mais il a grandit bien vite et bien fort au mauvais endroit. Et puis j'ai enlevé toutes les orties, lierre et autres herbes qui s'intéressent aux murs de la maison. Du bon boulot.

Alors bonne nuit à compter les bottes de pailles

lundi 23 août 2010

Nouvelles du front de la procréation























Jeudi après-midi nous avons rendez-vous avec le doc FIV.
Nous sommes sur deux stratégies différentes : 
- soit on attaque de suite.
- soit on le laisse venir et on attaque ensuite.
Car nous ne savons toujours pas pourquoi après 30 jours de traitement, 
ils ont décidé de ne rien faire, rien de rien, pas même une insémination artificielle, ni un déclenchement de l'ovulation.
C'est quand même un peu fort ! Au prix des médocs, au regard de ma situation, au niveau de l'engagement médicale. RIEN, ils n'avaient rien comme alternative à mes deux follicules.
Bref, il va falloir y allez mollo, zen et open. 
Moi je suis tout ça à la fois, mais je suis aussi passée par tous les stades vis à vis de leurs attitudes, alors il ne vas pas falloir qu'il me chauffe de trop le gentil doc fiv.
Je m'attend à une annonce du genre : "A votre âge et avec l'échec de la stimulation FIV et les dernières analyses de vos hormones, je ne peux rien pour vous".
Merci, au revoir. J'aurais donc, perdu 2 ans à attendre après une aide de leur part, sans rien au bout. 
Pas d'IAC, une FIV arrêtée en cours de route après 8 mois d'attente, un an à s'entendre dire : "arrêter d'y penser et cela va venir tout seul, vue que vous n'avez pas de problème !"

Sinon, toujours sur le front de la procréation, la semaine dernière nous avons contacté le Conseil Général.
Et nous allons participer à deux réunions (au début de l'année c'était une seule), d'information sur l'adoption.
Une le 10 septembre et l'autre le 8 octobre, en sachant que cela n'enclenche en rien le processus, on peut dire que l'on a le temps de bien murir ce projet.
Mais je suis contente, car on lance la machine et comme il faut bien commencer par quelque chose.
Alors mieux vaut plutôt que plustard !

D'autre part, j'ai pris contacte et j'ai adhéré à l'association MAIA.
Je souhaite créer un groupe actif sur mon département.
J'attends d'avoir plus d'infos et de contacts pour vous en parler plus longuement.
Mais en tout cas, cela fait du bien de savoir qu'il y a des gens qui se démènent pour faire bouger les choses en France, qui se soutient, qui militent pour que les questions, la prise en charge de l'infertilité (sous toutes ses formes) soient reconnues et ne soient plus vécues comme une maladie indigne.
Ils prônent aussi tout un tas de solutions alternatives à une grossesse ordinaire.
En tout cas, j'ai lu pas mal de témoignages sur les grossesses avec don d'ovules et moi qui était plutôt réticente, je me fais à l'idée.
Surtout, je constate que beaucoup de couple on perdu du temps, leur santé et leur moral dans des traitements FIV suivis d'échecs, et de belles réussites de grossesse avec les ovules d'une autre femme.

Mais d'ici là, "L'espoir appartient à la vie. C'est la vie même qui se défend". Maïssa BEY "Bleu, blanc, vert", 2006 éditions de l'aube
En tout cas avec Chéri, on fait tout pour que la vie nous apporte ce que l'on attend.

dimanche 22 août 2010

Plus qu'une semaine en août

Cela sonne la fin des vacances (pour ceux qui y étaient), nostalgie du temps qui passe.
Ranger la tente, plier les matelas pneumatiques.
Manger les dernière gaufres sur la digue.























"Tu gardes les coquillages du fiston, où on les laisse ici ?"
"T'as bien fermé les volets ?"
"Les clés du cabanon sont chez Mauricette, depuis hier soir"
"Maman, je ne trouve plus mon seau vert !"
























Par chez moi, les maisons de la côte vont se fermer petit à petit.
Laissant les cris et les rires des enfants filer dans le vent.
Jusqu'au prochaines vacances.
Les Parisiens vont reprendre la route, des grains de sable entre les orteils
Les ados amoureux vont s'envoyer des SMS..






















Hier et aujourd'hui les plages étaient encore en activité.
Mais tout semble calme, doux, ancien.
Je ne sais pas pourquoi, peut-être que l'absence de vent, renforce ce sentiment de grand calme.
Vacances populaires sur la côte de Nacre.
Les gens semblent prendre leur temps, apprécier les derniers instants, la douce langueur des plages Normandes.
Les touristes étrangers sans enfants, vont rester un peu plus longtemps.

























Chéri reprend le travail demain.
Fini les balades à deux en vélo à travers la campagne en allant vers la côte.
J'espère que mes futurs employeurs vont revenir en forme de leurs vacances.
Et qu'ils vont trouver tout à fait à propos ma candidature, pour le poste qu'ils proposent.
J'ai pleins de projet en tête, à partir de mes photos, mais ce n'est pas très lucratif.
Bonnes vacances pour ceux qui y sont encore ou qui commence.
Bonne reprise pour ceux qui retournent au boulot.

samedi 21 août 2010

Découper selon les pointillés


Je vais bien, mais pas trop le temps de parler, alors je vous donne juste quelques unes de mes dernières photos. 
Chéri est en vacances et nous faisons plein de truc, genre peinture, jardinage, vélo, etc....
En plus, il fait beau  et mon moral est bon.
Que demander de plus ???
Je dois vous parler de deux-trois trucs, mais pas le temps pour le moment.
Je sens que la rentrée va être chargée.

Des bises à tous et toutes

lundi 16 août 2010

Le soleil est pourtant revenu


"Moi, je t'offrirais des perles de pluie, venues d'un pays où il ne pleut pas."
  
 




















J'ai téléphoné aux sages-femmes du Centre d'Aide Médicale à la Procréation.
Je ne voulais pas le faire, car je m'attendais à la réponse que j'ai eu.
Mais je me suis dis, vu que mon médecin-généraliste et ma gynéco sont en vacances, je peux quand même espérer avoir une réponse dans le lieu même de mes soucis.
Quand tu as mal aux dents, tu vas voir un dentiste, quand tu vois mal tu vas voir un ophtalmologue, quand tu as mal au nez.......bref vous voyez.






















ALORS MOI J'AI MAL aux bébés, enfin ça c'est pour résumer.
J'ai du mal à procréer.
Alors je vais voir.................le centre d'Aide Médicale à la Procréation.
Sauf  qu'ils n'ont rien à me dire sur la situation actuelle.
Une petite aide, S.V.P. m'dame la sage-femme depuis le traitement FIV, c'est le gros bordel dans mes hormones, J1 qui se pointe à J17. Il faudrait peut-être faire quelque chose pour réguler mon prochain cycle, remettre mes hormones en phase avec leur vie ordinaire ?


Non m'dame R, je ne peux rien pour vous. Vous devez prendre rendez-vous avec le doc FIV, "oui, ça c'est déjà fait, mais là maintenant, je me demande pourquoi le cycle précédent c'est fini à J22 voir J19 si je compte les premiers symptômes. Je m'inquiète vis à vis de celui-ci qui montre dès J14 les premiers signes de l'arrivée des règles, donc pas de phase lutéale ? Mes règles qui débarquent à J17. Et puis mon taux d'oestradiol qui était à 720 à J3 ce n'est pas normal, M'dame la sage-femme ?????"


Venez avec les résultats au rendez-vous, car peut-être que le doc FIV ne les aura pas eu. Au revoir, M'dame R. "Oui c'est ça au revoir".
Et voilà, toi tu reste avec tes 10000 questions, avec tes hormones en vrac. Cela ne fait pas vraiment avancer le schimiliblick et surtout tu te sens bien nulle. Enfin, pas aujourd'hui, parce-que avec Super Chéri ont parle de tout ça. Heureusement ! Je me demande comment font les filles qui ne peuvent pas en parler avec leur Chéri ?






















Cela pourrait être triste à pleurer comme histoire, mais finalement je m'y attendais, alors je trouve cela vraiment humainement nul. Je me dis qu'il faut que je fasse quelque chose, pour que cette situation cesse.
Je pense créer une association, pour aider, soutenir, les couples qui se trouvent soumis à une obligation de passer par la procréation médicalement assistée.
En tout cas, par chez moi, c'est la cata. Hormis, faut prendre tel médoc pendant le protocole, hors de ça, il y n'y a rien, ni personne pour répondre à des questions simples et proposer des solutions face à des problèmes d'hormones, de cycles, d'ovulation.
Peut-être pourrions-nous espérer une écoute attentive, bienveillante, chaleureuse, du soutien dans un moment pas simple ???
Parce-que là c'est la bérézina, surtout quand l'on sait le stresse psychologique que vivent les gens qui se trouvent coincés avec leur désir de bébés dans cette machine médicale inhumaine.

Alors je me lance et je monte ce truc.
Parce-que j'aime beaucoup la pluie, j'aime ce qu'elle fait aux plantes, mais je n'aime pas voir les larmes couler sur les joues des humains.
Je précise que je n'ai pas pleurer aujourd'hui, je vais bien.
Peut-être qu'ils n'ont pas le temps de s'occuper des gens, alors il faut qu'ils laissent d'autre le faire.
Il y a bien des centres d'AMP qui procèdent de façon plus humaine.






















"Rêver un impossible rêve" ??????

dimanche 15 août 2010

Il faut rester ZEN























Quand J1 Débarque à J17, il faut rester ZEN !!

Merci qui ? Merci les bons médicaments FIV !
Je vais aller voir mon généraliste-homéopathe demain.
Rien a espérer du côté du centre d'Aide Médicale à la Procréation.
J'ai eu une idée ce matin dans la salle de bain, à ce sujet, mais j'en parlerais plus tard.






















Il faut reste ZEN quand le soleil, fait la gueule tout la journée.
Je pense aux plantes qui ont besoins d'eau, aux nappes phréatiques, aux pays qui souffrent de la sécheresse.
Nous avons quand même pu faire ce que nous souhaitions dans le jardin.























Il fallait rester ZEN hier soir, mais j'ai eu du mal.
J'ai pas mal pleuré, car nous évoquions la suite des événements et je ne sais pas cela me fait toujours pleurer. Mais aujourd'hui cela va mieux, comme une vidange de faite.
Et nous avons décidé de lancer les démarches pour une procédure d'adoption. 
En sachant que toute cela va prendre des années autant commencer maintenant. 

















Demain je serais encore ZEN, pour téléphoner à tous ces employeurs qui ne répondent pas.
Pour prendre rendez-vous avec ma conseillère Pôle emploi, qui est très gentille, qui m'a laissé un message vendredi sur mon portable, s'inquiétant de savoir si de mon côté je trouvais des annonces, car du sien rien de rien.
Pour trouver n'importe quel travail, comme quand j'étais jeune.
Pour envoyer notre lettre de désir de participation à une réunion sur l'adoption.
Pour commencer à préparer mon entretien pour un boulot dans mon ancien centre de formation.
Pour structurer les différents projets (chut, ça mature dans ma tête) qui me font rêver.
Pour chouchoutter, encore et encore mon Chéri d'Amour !

Parce-que en tant "ordinaire", je suis plutôt du genre ZEN moi comme fille !!!

vendredi 13 août 2010

Le temps des moissons


"Il y a les sourires de mon enfant.
Il y a les pleurs de mon enfant.

Il y a son gazouillis matinal, qui m'éveille aussi légèrement qu'un chant d'oiseau dans la lumière d'un matin de printemps.

Il y a les bras que tend vers moi mon enfant. Son visage qui s'éclaire dès que je me penche sur elle, dès qu'elle m'aperçoit, dès qu'elle se remplit de la certitude que je suis là. Que je serais toujours là.

Il y a la bouche de mon enfant qui se plisse autour du mamelon, ses lèvres qui me happent, ses yeux obstinément rivés sur mon visage, sa petite main posée en toute confiance sur mon sein quand je l'allaite. Cette sensation presque douloureuse d'un plaisir jusqu'alors inconnu, qui prend naissance dans mon ventre et se répand dans mon corps.

Il y a l'odeur de mon enfant, unique, indescriptible, celle que je respire dans les plis si tendres de son cou, qui me submerge quand je la prends dans mes bras, odeur que je reconnaîtrais entre mille.
Et puis, au fil de jours remplis à ras bord d'une myriade de petits miracles, il y a les premières syllabes que balbutie mon enfant et que je suis seule à comprendre.

Il y a l'éclat nacré de ses dents  perles entrevues dans un cris ou dans un sourire.
Il y a ses mimiques si comiques. Ses colères, ses caprices,pluie et vent sur mon enfant miracle.

Il y a ses premiers pas, ses maladresses, ses hésitations, ses élans souvent stoppés par des chutes, et mes mains toujours proches, toujours prêtes à l'aider à se relever.
Sa main qui s'empare de la mienne et m'entraîne à la découverte d'un monde que je ne voyais plus, cailloux, brindilles sèches, et les toutes petites bêtes qui rampent sur les racines entremêlées des arbres.

Il y a ses chagrins, ses peurs, le loup qui , sorti des pages du livre lu avant que ne se ferment ses yeux, surgit au cœur de la nuit et darde sur elle des yeux jaunes, luminescents.

Il y a mes peurs inconscientes, inavouées, pas mêmes formulées, surtout pas, et mon cœur qui tremble à chaque appel, à chaque vacillement, à chaque cri dont seule je sais reconnaitre la détresse qui en est cause.

Il y a ces milliers de talismans que je voudrais suspendre à son cou, pour que rien, jamais rien ne l'atteigne, ne lui fasse mal.

Il y a mon amour sauvage, au-delà du raisonnable, un amour exclusif éclos un jour d'hiver pour cet être né de moi au bout d'une attente, d'une impatience si grandes qu'elles ont effacé toutes les autres attentes, toutes les autres impatiences.

Il y a à présent, et pour tout présent, Alya, et rien d'autre. 

Rien d'autre ?
Non, rien d'autre, j'en suis sûre aujourd'hui."

Maïssa BEY "Bleu, blanc, vert", éditions de l'Aube, 2006, page 181/182

Jusqu'ici je me maintiens






















Je suis avec Chéri, nous profitons de notre maison, les travaux ont d'ailleurs repris hier et cela fait plaisir de voir quelque chose qui avance positivement.
Les carreaux dans la douche sont très jolis et le meuble sous la vasque est très beau.
Ajouté au reste que nous trouvions vraiment bien,  nous somme contents de ça au moins !

Mon chat me suis partout.
Nous bricolons à droite à gauche.
Je fais encore des photos.

Hier j'ai nettoyer le potager, récolté la deuxième rangé de pomme de terre, cueilli une courgette jaune et ronde, un concombre, des fraises et des salades.
J'ai fait des semis pour les prochaines salades et planté les pousses de blette pour l'automne.
Les panais continuent de pousser, les fenouils aussi, les haricots d'espagne de même. Les tomates tardent à murir, mais leur plantation a été trop tardive, en avril il faisait trop froid.






















Chéri est un peu stressé du fait que je n'ai plus de ressources.
Moi je suis dans l'accumulation des je n'ai pas : de travail, de ressources, d'enfant ; que je suis au delà du stress.

Bon je vous laisse nous allons faire un tour de vélo.

mercredi 11 août 2010

Nous étions partis

















Juste après la prise de sang J3.
Partir pour moi est toujours synonyme de : "j'oublie tout les soucis du quotidien".
Et puis partir pour retrouver ma tite nièce et mes deux petits neveux, c'est toujours un grand plaisir.
Partir pour traverser la France, j'adore, ne pas prendre l'autoroute, traverser des villages "oubliés", prendre le bateau pour rejoindre des amis sur une petite Ile Bretonne.

Revenir j'aime bien aussi, car je retrouve ma maison, et mon Chat un réel plaisir aussi.
Les légumes dans le jardin ont poussé, mon chat va bien.

Mais revenir et trouver dans la boite aux lettres le résultat des analyses de sang.
Cela m'a miné la soirée d'hier et la journée d'aujourd'hui.

Première fois en plus de 10 ans d'essai que je fais le dosage de l'AMH taux 0.30, et mon taux d'oestradiol à 720 pour un J 3 c'est du grand n'importe quoi !
Ces deux taux conjugués à mon grand âge, serai le signe d'une insuffisance ovarienne.
En sachant que je n'ai jamais fait de comptage des follicules à J3 et qu'en mars les trois taux de bases FSH, LH et Oestradiol étaient dans les normes.

Tout cela me laisse perplexe et triste.

Nous ne voyons le doc FIV que le 26 août, il me faut donc trouver des occupations valorisantes d'ici là, si je ne veux pas finir dingue et perdue face à moi-même.

Perplexe face à la médecine, et aux médecins. Pourquoi, le doc AMP (dans le même service que le doc FIV) que j'ai vu en 2008, j'avais alors 38 ans, ne m'a pas fait faire cette prise de sang, pourquoi a-t-il  juste préconiser : "Arréter d'y penser, cela va venir tout seul ????"

Parce-que j'ai l'impression d'avoir perdu du temps, passons sur les IAC qui n'ont jamais été faite, passons sur le faite que le lancement d'un dossier d'adoption serai déjà réglé si nous avions commencé à cette époque. Et que sais-je encore, on ne peut pas revivre le passé, mais mon cerveau arrive très bien à me proposer différents scenarii.

J'aimerais ne pas avoir de cerveau, car si j'arrive à relativiser, j'en souffre et je vois que je souffre et cela me fait bien du mal. 

Et puis je me dis que peut-être en 2008 les taux n'auraient pas indiqués cela. Je garde une certaine réserve d'optimisme, mais je sens bien qu'elle est sérieusement entamée. Et je me demande combien de temps, vais-je tenir ??

D'autant que j'ai peur que notre rendez-vous du 26 avec le doc FIV, vienne raboter d'un coup ma fameuse réserve (d'optimisme, hein ! Pas ma réserve ovarienne qui elle semble en avoir un sacré coup !). En plus, je voulais voir certains points avec lui, sur le pourquoi du comment de l'arrêt de la Fiv de juin. Pourquoi, ne pas avoir tenté avec un ou deux follicules ??? Je tourne cela dans ma tête, je sais qu'il va me répondre que d'un point de vue économique, ce n'est pas rentable de faire une FIV pour moins de 5 follicules.
Je pense le contraire, qu'au regard de ma situation, il aurait été intéressant d'aller au bout de ce traitement. Mais je pense que nous allons nous battre contre un moulin, certain de ses connaissances et de ses théories. Me rangeant dans une catégorie.

Je suis triste, car mon plus grand désir est d'avoir des enfants, depuis le temps que je le porte celui-là, il fini par me pourrir la vie, me ronger de partout et ce n'est vraiment pas bon. Le temps passe si vite. Je voudrais ne plus penser à avoir des enfants. Je voudrais retrouver la légèreté de ma pensée. 


















Je me demande si je vis avec un taux d'amh très bas depuis longtemps ? Où si je viens juste de changer de catégorie ? Si ce n'est pas encore un effet du traitement Décapeptyl-bloquant ?
Puisque pour l'IAC de mars, les taux étaient bon et les follicules présent.

C'est pourtant tellement magique d'avoir des enfants. Mais je vis, depuis tellement longtemps dans la magie sombre, obscure du désir qui ne se réalise pas et qui s'éloigne pas à pas de moi, que je me demande bien quand vais-je m'arrêter de marcher dans les fonds obscurs ??